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Début
de fabrication : 4 janvier 1853 Pièce assez courante, même en bon état de conservation. Le millésime 1852A est le seul à ce type. La frappe à lieu en 1853 mais au millésimme 1852 pour marquer la prise de pouvoir de Louis Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1852.
Début de fabrication
: 6 janvier 1853 (5fr et 1fr) et 17
fév 1852 (50ct)
Toutes ces pièces, frappées uniquement à Paris pour les 20fr, 1fr et 50ct sont recherchées dans les états supérieurs avec des prix qui restent élévés. Toutefois, les fabrications de l'atelier parisien (lettre A) sont courantes lorsqu'elles présentent des traces d'usure. Seule la 5fr 1852BB, frappée à Strasbourg, est rare dans tous les état. Une faible quantité des pièces de 5fr au millésime 1852A comporte une signature avec les initiales J.J. devant Barre et une effigie légèrement différente. Celles-ci, frappées seulement à 3.769 exemplaires le 11 janvier 1852 sont extrêmement rares et recherchées. ---------- Pour les pièces de 5fr frappées à Paris, on trouve deux types de gravure pour le portrait (déjà connues de Dewamin). La différence la plus notable se trouve au niveau de la barbiche qui est soit ondulée (premier type), soit droite (second type). Le second type est un peu plus rare (un exemplaire sur quatre environ). Il existe deux essais distinct pour chacune des gravures (VG 3310 et 3311). Vous pouvez comparez les deux monnaies en consultant le BN n°35 ou le Franc. A noter que les frappes de Strasbourg sont toutes du premier type.
Début de fab. : 27 avril-14 juin
1855 (100fr et 50fr), 29 août 1853 (20fr),
Les pièces en or de Napoléon III sont certainement les plus collectionnées. Elles sont nombreuses et beaucoup de millésimes sont faciles à trouver en SUP. Toutefois, vouloir réunir une série complète en SUP s'avère difficile, même en 20fr.
La découverte d'or en Californie et en Australie (1848 à 1851) entraine une légère baisse du cours de l'or par rapport à l'argent. Cette baisse va favoriser la création d'une pièce de 5fr or. Les pièces de 5fr "petit module" (premières pièces de 5fr en or) et surtout les 10fr seront largement refondues lors du passage au grand module. Ceci explique leur relative rareté. Vous trouverez dans le lien suivant un texte concernant le retrait des pièces de 5fr "petit module" (Bulletin numismatique n°31). On constate que ce retrait date de 1859 alors que les pièces au grand module circulent depuis 1855! Malheureusement on y parle pas des pièces de 10fr. ---------- La 10fr petit module de 1853 A est à tranche lisse, celle de 1854A existe avec tranche lisse ou striéee, et le millésime 1855 A est uniquement à tranche striée. Une 10fr 1856A de taille intermédiaire et de poids faible est décrite dans le Forum des Amis du Franc (www.amisdufranc.org). Attention aux différences de taille du "BB" en 10fr pour 1860 car certaines variétés sont rares. Il existe des faux en platine pour les
10fr et 20fr tête nue et laurée (voir "Fausses").
Début de fabrication : 11 juillet
1854 (5fr), 13 mars, 8 sept et
La découverte d'or en Californie et en Australie (1848 à 1851) ayant entrainé une légère baisse du cours de l'or par rapport à l'argent, le titre des pièces de 20ct et 50ct est abaissé à 835‰ dés 1864. On passe alors des types Napoléon "tête nue" à ceux dit "tête laurée" entrainant la disparition des divisonnaires tête nue 900‰ qui sont refondus en masse (par les spéculateurs et les ateliers de la Monnaie). Dans un premier temps la France ne baisse pas le titre de ses pièces de 1fr et 2fr, ce qui n'empêche pas les autres pays de le faire. La création de l'Union Monétaire Latine le 23 décembre 1865 qui permet la circulation de monnaies entre la France, la Belgique, l'Italie et la Suisse, oblige la France à baisser aussi le titre de ses pièces de 1fr et 2fr dés 1866. On passe des types Napoléon tête nue à tête laurée et les premiers seront refondus en priorité d'ou leur rareté aujourd'hui. Un problème toutefois : cinq pièces de 1fr ne sont plus équivalentes à une pièce de 5fr qui reste à 900‰! La quantité d'argent fin contenu dans les 5fr n'étant pas modifiée, elle est à ce moment là supérieure à la valeur faciale. Ces pièces seront donc, elles aussi, largement refondues d'ou leur rareté relative, surtout en bon état.
Début de fab. : 2 déc 1852 (10ct),
12 mai et 29 sept 1853 (5ct et 2ct-1ct)
La frappe des 10ct débute le 2 décembre 1852 à Paris, jour de la prise de pouvoir de l'Empereur. Cette fabrication avait été prévue par la Loi du 6 mai 1852 ce qui explique que les coins soient prêts. Les exemplaires superbes en 5ct et 10ct sont rares du fait de la longue utilisation de cette petite monnaie qui change plus souvent de main. Seules les pièces de un et deux centimes se rencontrent souvent en très bon état.
Début de fab. : 10 et 23 déc 1862 (100fr
et 50fr), Certainement la pièce en or la plus connue en 20fr et la plus thésaurisée. Il est toutefois difficile de trouver de très beaux exemplaires pour toutes les valeurs même si les 20fr "tête laurée" sont les plus courantes en SUP pour la plupart des millésimes.
Attention aux différences de taille du "BB" pour les fabrications de Strasbourg en 10fr et 20fr car certaines variétés sont rares. ***** En 1974 est paru dans le n°16 de la revue Numismatique est change* une notule de Robert VICTOOR concernant la pièce de 100fr or 1869BB : -- " Depuis un certain temps on trouve assez facilement des pièces de 100fr or à l'effigie laurée de Napoléon III de 1869 BB en état superbe (14.212 ex.). En 1870, après l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne, il fut décidé le transfert de l'atelier monétaire de Strasbourg. Pendant cette opération de transfert, les coins de cette pièce furent perdus. Il semblerait qu'ils se trouvent à l'étranger. -- Il en est de même pour la pièce de 5 sols de Monneron, avers XIIII Juillet MDCXC, ex 1791 que l'on trouve en état superbe.** Les coins se trouveraient en Belgique." * C'est en 1974 que les revues "Numismatique" et "Change" alors indépendantes choisissent de s'unir pour devenir "Numismatique et change". ** Voir la partie "Mises à jour" de mon ouvrage sur les monnaies de confiance (lien en page accueil). Cette notule m'a amené à faire une remarque concernant la fabrication des premières 5 sols au Pacte.
Début de fabrication : 14 mars
1861 (5fr), 16, 8 et 6 août 1866 (2fr, 1fr
et 50ct), 6 octobre 1864 (20ct) et 16 janvier 1867 (20ct
grand module) La hausse du cours de l'argent par rapport à celui de l'or obligea l'Etat à réduire considérablement la fabrication des pièces de 5fr de 1857 à 1866 ce qui explique la rareté des millésimes 1861 à 1866 "tête laurée". La découverte de mines d'argent au Nevada en 1866 inverse la tendance et la frappe des pièces de 5fr argent s'accentue énormément à partir de 1867.
A partir de 1867, les 20ct sont modifiées et font 1mm de diamètre en plus. Les pièces usées sont très communes pour toutes ces valeurs (même en 2fr). Les spécimens en états supérieurs sont difficiles à trouver (hormis pour les 20ct et 50ct) malgré les quantités de pièces actuellement disponibles sur le marché numismatique. L'Union Monétaire Latine créée le 23 décembre 1865 permet la circulation de monnaies entre la France, la Belgique, l'Italie et la Suisse. Cette union oblige la France à baisser le titre de ses pièces en argent à 835‰ (sauf en 5fr) pour s'aligner sur les autres pays et éviter la refonte des monnaies françaises par les spéculateurs. ---------- Pour l'avers des pièces de 5fr à tête
laurée il existe deux types de gravure qui se différencies
au niveau des mèches de la tempe. Le premier type se
trouve sur les rares pièces au millésime 1861 et sur quelques
unes de 1862. Voir le BN n°37 p18 et 19.
Début de fab. : 12 et 21 mars 1861 (10ct-5ct),
13 et 16 avril 1861 (2ct-1ct)
Comme pour le type à "tête nue",
les exemplaires superbes en 5ct et 10ct (avec la couleur
rouge d'origine du cuivre) sont rares du
fait de la longue utilisation de cette menue monnaie.
5fr : 17 février 2005 20ct, 1/2fr, 1fr et 2fr tête nue (dont "Bonaparte") : 1er janvier 1869 20ct, 1/2fr, 1fr et 2fr tête laurée : 22 mars 1918 5ct et 10ct (tête nue et laurée) : 1er janvier 1935 1ct et 2ct (tête nue et laurée) :
1er janvier 1941 Ne pas confondre avec le "retrait" car, bien qu'il peuvent avoir lieu en même temps, le retrait se fait généralement avant. C'est certainement à cette époque que ce sont répandus les divers "porte-louis" dont voici quelques modèles parmi les plus courant :
Et d'autres plus ou moins rares :
On trouve même des portefeuilles en métal :
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